Voici les participations du concours de Saint Valentin.
Pour voter sur le réseau, /z voter suivi du numéro choisi. Bon vote, et bonne chance aux participants !
Participation n° 1
Je peux lire dans tes yeux
Que tout ceci n'est pas qu'un jeu
Je peux lire dans ton regard
Que ce n'est pas juste histoire d'un soir
Malgré nos nombreuses différences
Nous nous sommes laissé une chance
Car si nos chemins se sont croisés
C'est grâce à la destinée
Un jour je ne suis rien
Le lendemain tu me tends la main
Tu me montres un nouvel horizon
Et m'emmènes hors de ma prison
Tu me fais découvrir un nouvel univers
Où l'amour est loin d'être éphémère
Et même si un jour tu dois partir
Je ne pourrais jamais te haïr
L'amour que nous vivons est pur
Et il y a une chose dont je suis sûre
C'est que tu as su t'emparer de mon coeur
Alors peut-être es tu mon âme soeur...
Ayame
Participation n° 2
Utadah_Bay
Participation n° 3
Mon amour, ma fille chérie emplie de vertus obscures ou éclatantes, je
t’écris cette déclaration d’amour que je jette bien haut dans le ciel,
exposée à tous les regards de l’humanité et prête à être transpercée par
leurs lances de flammes.
Combien de fois ai-je admiré ton pas sur les pavés, ton port de tête, ta
fière attitude avec cet air de vierge froissée ? Combien de fois
l’épithète “sainte” est-il monté à ma bouche, combien de fois a-t-il
fleuri à tes yeux dans les miens, dans tes boucles blondes ou brunes, ou
d’un noir d’ébène, combien de fois ne s’est-il fané pour mieux ressusciter ?
Mais cela n’est rien. Que dirais-tu d’une lune courante et couverte de
vermeils épis de blé ? N’est-ce là le reflet de ton corps et de ton âme,
cette image ? Un joyau fertile et agile, une intelligence et une
sensibilité épanouies. Et au-delà de tes qualités, ne portes-tu pas en
toi l’expérience et l’espérance ? N’as-tu pas en toi ces flots de sang
menstruel endormis, ces juments sauvages batifolant dans ces marécages ?
N’as-tu pas expérimenté les marais mouvants où la végétation vagabonde,
la vieillesse, la nuit, le néant ? Quoi ! Nierais-tu tout cela ? Je n’en
crois rien. N’y a-t-il pas en toi le plaisir de l’instant modulé par la
vie ? Le désir impétueux peut surgir en un instant de ton cœur bleu et
vert pour une explosion de porcelaine plus nucléaire et plus ravissante
que toutes les folies. La maternité dort en toi comme une plénitude tant
attendue.
Oh je t’ai rencontrée n’importe où : en France, en Espagne ; sur un
golfe, sur un sable clair, au sommet d’un montagne noire. Plus
précisément, au ski, en cette enfant à peine adolescente. Pluies de
neiges bleuies par l’amour, pleines de tiges, de glissements et de
froissements tirés de l’éternité. Mon regard se posait sur tes épaules
de bergère avec un infini émerveillement ; tes yeux me brûlaient jusqu’à
la mœlle. Tu me fondais en toi. Tu étais un ravissant moule et une
liqueur légère comme l’azur ; tu étais un saule de coton. Je brûlais
comme un brin de thym perdu dans un incendie rural, provincial.
Mes nuits devinrent moites de cristal ; je ne sus plus à quelle déité me
vouer. Curieusement je ne pensais ni à Vénus ni à Mars ni aux vautours.
Je crois que je priais l’avenir de redescendre un instant sur moi ; je
mettais mon grand chapeau noir et brûlant. Ainsi je sombrais dans la
solitude ! Je perdis la raison et abandonnais ces palais de glace, ces
chiens étincelants de misères pour la campagne inattendue ; j’explorais
les villes-ruelles, chemins ou routes de l’ennui. Tu appartenais aux
vacances, j’étais loin de toi, exilé sur le continent du travail tant
détesté. Je le dirai encore et toujours : je t’ai possédée sans jouir de
cette possession ; tu te cachais derrière ces chênes ailés, évanescente.
Enfin je te rencontrais derrière une dune ; tu t’étais incarnée d’une
manière ou d’une autre.Tu étais blanche sous la lune phosphorescente
mais vermeille dans le sable doré. Tu t’appelais Lotta, un prénom
inconnu. Après tout, tu étais peut-être noire ou chinoise. En tous cas,
tu étais métissée ; tous les sangs avaient dû passer par ton carrefour.
Quand bien même tu aies été d’une race pure, qu’importe ?
Tu étais nue et je l’étais également. Sous nos corps, les dalles de
bronze, les gongs sonnèrent une infernale chaconne ; ce qu’elle était
douce, étouffée dans nos cœurs ! Comme elle était impérieuse cependant !
Alors nous dansâmes sur le sable, nous fîmes d’infernales grimaces, des
rictus infinis, et nous rîmes, nous rîmes à nous en décrocher la
mâchoire, à nous en fêler les casseroles. Et puis... - mais je tairai
cela - nous nous étreignîmes avec la tendresse de deux amoureux séparés
depuis vingt ans - déjà ! -
Aujourd’hui, tu es encore avec moi, mais je soupire car tu te caches, tu
te défies du monde. Alors, moi, pour mieux t’épouser, je te dévoile pour
un instant à leurs regards ; je t’expose sur l’immense théâtre qui
m’entoure. Nul doute qu’ils t’aimeront car tu mettras la paix en leurs
cœurs.
Voilà. L’amour est une porte qui emporte. Ma déclaration d’amour est
terminée. Pourtant, mon oiseau de stylo me recommande encore ces
quelques lignes :
L’amour digère jusqu’à la vermine, mais le blanc manteau de l’hermine
est parfois bien épais.
Je retourne à mon hiver 91.
BigSicret
Participation n° 4
Moi aussi, je t’aime.
Tu as souffert pendant 1 an,
Car tu m’aimais profondément,
Tu as attendu tout ce temps,
Je ne t’aimais pas pour autant.
Tu pensais à moi tous les soirs
Et voulais sans doute me revoir
Et tu te disais dans le noir
Qu’il ne te restait plus d’espoir.
Un jour je t’ai revue, comblée
Et moi aussi je t’ai aimé
Tu as sans doute du trouvé
Au fond de mon cœur une clef.
Tu as toujours été toi-même
Quand je ne disais pas je t’aime
Je te le dis aujourd’hui même
Maintenant moi aussi je t'aime.
Serana
Participation n° 6
Cupidon aurait-il touché de ses flêches
Les cœurs de nos êtres, nos corps qui s'enlacent,
Alors que sous le clair de Lune, nous échangeons
Ici, près d'un chêne où s'enchainent nos passions,
Regards tendres, caresses qui ne se lassent,
Etreintes près d'un lac d'amour qui ne s'assèche.
Contre un de ces instants de plus à tes côtés
Il ne me manquerait donc plus qu'un doux baiser
Naissant dans un regard, mourant sur tes lèvres.
Au crépuscule d'un rêve où ces joies brèves
Etaient vouées à s'envoler vers les cieux
En attendant qu'un jour je ne sois bien trop vieux.
NiX
Participation n° 7
L’étoile si belle, est perchée dans le ciel,
Accrochée là-haut à un tableau invisible ;
Un astre pour lequel mon cœur serait fidèle.
Rayonnante et sublime, elle semble inaccessible
A l’homme que je suis, ici-bas et sans ailes.
L’espoir donne vie à ses yeux, qui vers le ciel,
Admire sans cligner, la beauté et le charme
Unique de celle, qui toujours l’ensorcelle.
Rien n’atteint cette radieuse qui le désarme,
A moins de lui prouver qu’il ferait tout pour elle.
La nuit s’écoule comme l’eau dans la clepsydre
A laquelle on confie de compter ses chances,
Usées par le combat sans fin avec l’hydre,
Rongées par le temps et les longues errances,
A celui qui voudrait savourer ce doux cidre.
Louant ce que le ciel ne pourra lui offrir,
Arborant fièrement un amour impuissant,
Une âme peinée se penche sur l’avenir,
Récompense des courageux tout puissant
Ayant réfuté la solution de mourir.
L’histoire ne dit si un ange vint du ciel,
Apporter réconfort à l’âme tourmentée
Une fois de plus pour un dîner sans chandelle
Refroidissant dans l’attente, qu’un condamné
A vivre, subit jusqu’au repos éternel.
NiX
Participation n° 8
Matinale rosée, tu répands sur ces feuilles
Aux longues tiges qui les portent vers le ciel,
Ces larmes par milliers, comme signe de deuil,
Honorant une nuit à la saveur de miel.
Touchante fraîcheur, tu apaises la verdure
Incandescente et puis m’offre un peu de répit.
Tôt ou tard, le soleil vient, malgré mon dépit,
Eclairer et faire scintiller sa parure.
Grenouille espiègle sur ton lointain nénuphar
Respirant un air évincé de cauchemars,
Es-tu l’allégorie, de mon destin, si pure,
Nymphe intouchable que mes yeux tout ronds épient ?
Ostensiblement, ma vision va mal et pis
Une fois l’aurore, où l’eau de chaque nervure,
Imbibée, s’enfuit de la surface des feuilles.
Lumière jaillissante, envoie mes vœux au ciel,
Laisse le nyctalope atteindre sans écueil
Et sans heurt cette île, nymphéa du pluriel.
NiX
Participation n° 9
<3
Cesar